Monthly Archives: December 2012

seconds..

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Passport expired.
Renewed. Twice.
Same for ticket.

Flight missed…
How many flights do we miss?
How many take offs do we dare?
How many landings, in the same place, twice…

How many second places… how many second wars do we win?
How many second roles do we play?
How many second thoughts de we have?
How many second bests do we prioritize?
How many second choices do we opt for?

How many returns, how many lives, how many dreams… And how many first times, just before the very first…

And then again, how many second times would matter…

Each Second counts.
Just One… Second…
… the Second One…

When Superman comes home…

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supermanHe shuts the world away and faces the mirror.

He looks down.

“I’m tired.”

Tired of flying over the world, looking at people shaking hands, sharing moments, or quitting on each others.

Tired of flying over red carpets and burning shelters.

Tired of being the untouchable, the untamed, the strong, the admired, the applaused hero.

Tired to have played that unquestionable hero for too long.

Superman fakes a smile. The child in him cries.

He closes his eyes.

No attitude.

No paparazzis.

No awaited surprise.

Nothing.

No one.

They say ‘home is where the heart is.’

He’s home. But his heart isn’t..

He wishes he could fly away with his dreams… no silver screens.

Just fly… Far, far away… back to where he belongs.

The night has come…

 

Colored PJs.

He’s just human.

Mecanisme de defense. En plein brouillard, dans le crissement des roues sur la piste, peu a peu, quitter le gris. Doucement sortir de la bulle, s’élever, et dans une secousse, percer les nuages. La, il fait soleil. La, les rayons sont chauds. La, les couleurs sont feu. La vie est belle, au-delà de tout, ‘from a distance.’ Le ciel est bleu, envers et contre toux. La voie est claire. La voix est sûre. Tout est la. Les ailes d’un avion comme un autre, les 1000 et 1 passagers comme les autres, les hôtesses aux sourires figés, l’autre cote de la vie ou de l’après-vie, tout y est. Les bagages a main qui contiennent tout ce qu’il y a de plus précieux, -pourvu qu’ils atterrissent-… et les mécanismes techniques calculés a l’avance, qui font que la vie, le quotidien, le moi, les autres, les montres fonctionnent… et ont les mêmes résultats… résultantes. Pilules tranquilisantes de toutes les tailles, de toutes les douleurs. Déjeuner d’hôpital. Livres, films, musique, jeux et loisirs, ‘votre vol,’ en-vol de vie. Trousse de make up et crèmes anti-rides. Mécanismes de défense. Silence. On tourne.

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Aside

silence-Cold night. Echoes of unanswered claims and useless fights.
Keep quiet, stay calm.
Stick to your silence and put the crown of pride.
When everything speaks and moves, stand still.
Sand and winds, rain and mud… stars and scars.
Splashes of orange, red, yellow, green and blue, purple… dark and white.
Just a warrior’s blurry night.

Dance.
From the depth of a tired body and wounded soul.
Tomorrow, there will be no rain.
Tomorrow, no heavy clouds, no pain.
All is full, all is fulfilled…
And now that you listen…
All is done…
All is plain…

Empty.

all… is calm…

Froid d’hiver

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Froid d’hiver

Pas d’étoile filante.

Quelques réverbères qui brillent d’une lumière tamisée, aux charmes brisés. Une pluie insolente, imprudente, impudente qui mouille sans culpabiliser. Un mal de gorge serrée qui menace de tout divulguer. La toux. Les pastilles à la mentent, faute de lune et de miel.

Le cache-nez pour cacher ce demi-croissant de lèvres abattues d’avoir encore osé. Et ce froid qui ronge les os et le crâne. Cœur sans pur-gatoire, plus de passage obligatoire.

Il fait nuit, sombre. Et restent les ombres… des souvenirs ou des doutes. L’histoire d’un froid d’hiver sans neige, sans grêle, froid insensé.

La marchande aux allumettes frotte une dernière fois son carrelage ou sa baguette magique en bois… avant d’aller se coucher en rêvant d’étoiles au goût de miel, une dernière fois.

Demain, il fera moins froid.